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Le cycle de l'eau

Quelle est votre eau ?

Vous êtes l’eau de votre corps.

Vous êtes eau. Vous êtes H2O à plus de 65% de votre corps.

Votre sang est composé à 79% d’eau. Le sang est le centre de votre flux, votre vie, de vos nutriments, de votre protection.

Vos poumons, centre de votre air et votre souffle vital, sont constitués de 78% d’eau.

Votre cerveau fonctionne grâce à 76% voire 80% d’eau. C’est votre esprit, vos neurones, votre électricité psychique qui dépend de l’eau.

Votre intestin absorbe près de 90% de l’eau contenue dans les aliments et les boissons. Il est le moteur de sélection, de tri, de recyclage… Il détermine qui vous êtes à travers cette opération alchimique eau, nutriments et émotions.

 

 

Il est facile d’accumuler des chiffres sur l’eau qui nous compose. Il est plus difficile de réaliser et expérimenter, ressentir, intégrer pleinement son rôle pour notre bonne santé et plus fondamentalement, pour notre identité. L’eau joue un rôle essentiel sur nos perceptions, nos ressentis, nos émotions. L'eau en toute chose, nous enseigne à nous comprendre et à nous connaître.

 

Le cycle de l’eau, le cycle de soi

 

Traditionnellement, le cycle de l’eau commence avec l’évaporation, le processus selon lequel notre hydrosphère (toutes les surfaces en eau de la Planète comme les lacs ou les océans) émettent de l’eau… Elles transpirent de l’eau qui se transforme en gaz, l’hydrogène. En décomposant le mot « hydrogène », nous entendons « gênes de l’eau. » Sous cet angle, le gaz qui constitue notre Planète Terre détient une vertu symbolique puissante. Nous sommes entourés de molécules d’hydrogène. Nous respirons deux molécules d’hydrogène à travers l’oxygène. Nous sommes H2O ou si nous poussons l’image, deux « hydr-eau – gênes », deux gênes d’eau. Bref. Nous sommes constamment entourés par de l’information véhiculée par l’eau.

 

En continuant le long du cycle de l’eau, nous apprenons également l’existence de l’évapotranspiration, l’eau suée par les plantes, les arbres, les végétaux. Nous exsudons également à hauteur de deux litres par jour. Notre sudation alimente les courants invisibles de l’eau autour de nous chargeant l’air des informations de notre corps, notre psyché, notre cerveau… Nous pourrions affirmer que la transpiration nous entoure et que tout transpire tôt ou tard, véritable appel à la transparence voire à la limpidité de l’eau translucide magnifique.

 

Il existe enfin, les précipitations ou « l’eau que pissent les nuages. » Cette image est en clin d’œil à Paul-Emile Victor selon qui « l’eau que nous buvons a été pissée six fois par un diplodocus… » Le célèbre scientifique explorateur nous rappelle que toute cette eau transpirée, suée, pissée retourne à la Terre, dans le sol, dans les montagnes grâce aux pluies fines, lourdes ou dévastatrices. En résumé, l’eau est un cycle continu. Elle est une chaine d’information qui diffuse 24h/24 et 7j/7 des flash-infos et des bad buzz à l’image des réseaux sociaux.

 

C’est encore sous forme de gaz que l’eau se cristallise peu à peu sur les végétaux à l’exemple de la gelée du matin. L’eau contenue dans l’air nous entoure constamment. Même si nous prenons un parapluie, l’eau est omniprésente en nous et autour de nous. Elle nous entoure sous la forme d’une eau gazeuse invisible qui véhicule un langage subtil et mystérieux.

 

Si nous continuons l’exploration scientifique de l’eau, toutes ces eaux issues de l’évapotranspiration, des précipitations, de la gelée du matin nourrissent l’eau souterraine de la Planète comme les nappes phréatiques. Rappelons que ces eaux sous terre alimentent les lacs, les barrages, les sols, les mers, les océans. Cela produit le cycle naturel de l’eau faisant circuler les sources, rivières, fleuves, cascades, lacs jusqu’aux lagons, lagunes, mers et océans. Au milieu de toute cette chorégraphie naturelle et magique : l’Homme. Ce dernier est à l’origine du cycle domestique de l’eau.

 

Le cycle domestique de l'eau

Le cycle domestique de l’eau désigne la capacité des hommes à produire et recycler de l’eau pour nos besoins primaires : boire, se nourrir, se laver, se guérir, nettoyer notre environnement, préserver l’hygiène et la salubrité publique… Ce cycle répond également aux besoins secondaires : produire de l’énergie, créer des ordinateurs, se connecter à Internet, recycler les déchets, boire de l’alcool, voyager, etc. Le cycle domestique de l’eau correspond au processus industriel qui produit et distribue l’eau potable. Ce dernier s’accompagne du processus de recyclage des eaux usées ou « assainissement. »

 

De nombreux ingénieurs et chercheurs passionnés travaillent au quotidien pour améliorer la gestion de nos eaux. La majorité estime que la conscience du cycle des eaux est insuffisante. Le grand public s’intéresse peu au cycle des traitements des eaux. Complexe, ce processus mobilise différentes technologies et interventions de l’homme qui contredisent l’imaginaire collectif de l’eau pure voire de l’eau maternelle chez Gaston Bachelard.[1] Le peu d’intérêt voire le rejet des techniques de l’eau témoigne d’un lien profond entre le consommateur d’eau potable et l’eau qu’il refuse inconsciemment de voir « traitée » par l’usine.

 

Ce processus technique s’oppose fondamentalement au processus naturel de l’eau source de vie. Le traitement de l’eau se veut rapide, de masse et maîtrisé. Il s’agit de produire de l’eau potable en grande quantité pour des villes, des campagnes et des industriels de plus en plus « aquavores » et à une qualité irréprochable. L’eau au robinet est dans de nombreux pays occidentaux, le produit de consommation le plus contrôlé de toute la chaine alimentaire.

 

Cette transformation de l’eau est pourtant, magique. D’un point de vue historique, l’accès à l’eau a changé la société en société dite « moderne. » Citons quelques exemples : la fin des épidémies hydriques comme le choléra ; l’amélioration de la santé publique participant à l’accélération de l’urbanisation ; le changement des conditions de vie avec la fin de la corvée d’eau et l’accès au confort renforcé par l’implantation de l’électricité dans les foyers puis de l’éclairage public. Cette mutation technologique est une innovation majeure dans l’histoire de l’Humanité. Cette implantation de l’eau au robinet a néanmoins contribué à désacraliser peu à peu le rôle fondamental de l’eau dans la vie. Avec l’eau facile, la ressource perd de sa sacralité, une évolution que le processus industriel va renforcer. L’innovation technique va prendre le pas sur le caractère précieux de l’eau, source et ressource de vie.

Au niveau énergétique, l’image donnée par Masaru Emoto révèle le processus engagé. Le documentaire Water, le pouvoir secret de l’eau [2] illustre les effets des traitements sur les vibrations de l’eau. L’eau potable subit de nombreuses modifications et étapes avant l’arrivée au robinet. Elle passe à travers des grilles ; reste stockée dans des réservoirs ; subit un traitement le plus souvent chimique ; traverse dans des tuyaux en fonte, en polychlorure de vinyle, en polyéthylène, en béton armé ou en acier… Bref, l’eau produite est une eau technique à la différence de l’eau de source. Le processus peut paraître différent pour les eaux minérales. Elles sont également acheminées pour être embouteillées et transportées avant d’arriver à la bouche du consommateur. Cela résulte sur une eau contrariée, agitée, perturbée quand elle coule dans le verre.

 

Les professionnels du monde de l’eau qui soutiennent la théorie de la mémoire de l’eau, ont mis en place des idées simples pour contrecarrer le caractère impersonnel de la distribution de l’eau. Diffusion de musique apaisante, peinture des réservoirs, inscription de mots d’amour… Ces intentions écrivent la dimension émotionnelle de l’eau, celle qui suggère que l’eau qui nous entoure et véhicule les émotions que nous lui transmettons.

 

Plus fondamentalement, l’eau domestique est partout, dans tous les processus industriels qui font notre vie. Ce cycle a été appelé l’empreinte bleue ou l’eau virtuelle. L’eau virtuelle calcule la part jouée par l’eau dans les services et les produits de consommation. Les chiffres s’accumulent et impressionnent. Il faut 140 litres pour produire une tasse de café, 10 000 litres pour un T-Shirt, 15 000 litres pour un kilo de bœuf, 20 000 litres pour un ordinateur. Notre consommation d’eau est un choix quotidien. L’exercice peut s’avérer difficile dans la mesure où calculer son empreinte bleue demande d’estimer les litres utilisés dans tous les produits que nous consommons. Préserver la quantité d’eau consommée suggère de fixer un nombre de litres quotidien en incluant tous les objets, les services, les aliments… utilisés ! Il s’agit d’équilibrer entre habits, moyens de transport, utilisation des réseaux sociaux ou consommation de films ! Certains arguent en faveur du régime végétarien pour diminuer les émissions de carbone… L’argument s’applique à l’empreinte bleue. La viande est très consommatrice en eau.

 

Le discours qui a longtemps encouragé les douches au contraire des bains est en réalité, une goutte d’eau dans l’océan. Pour préserver les ressources en eaux de la Planète, l’enjeu suggère de sensibiliser sur la consommation globale en eau de chaque individu et de limiter la consommation d’eau virtuelle. Ce constat renvoie fondamentalement au mode de vie. Toute l’eau dans notre vie est symbolique de qui nous sommes. En comprenant le cycle de l’eau et des eaux qui font notre être, nous prenons conscience de nos choix. Nous accédons à la conscience, porte ouverte à la compréhension de nos émotions et de la loi d’attraction. Le cycle de l’eau devient une métaphore pour saisir le visible, l’invisible et notre place dans le grand cycle de la vie. Prendre un bain connecte aux eaux émotionnelles qu’elles soient celles de la mer, du lagon, de la rivière, de la cascade, de la douche, de la baignoire, de la bassine en inox ou d’une barrique… Toutes ces eaux permettent de prendre « les eaux », de libérer la structure de ses mémoires et ses émotions.

 

[1] « L’eau, dans l’imagination d’Edgar Poe, est un superlatif, une sorte de substance, une substance mère. La poésie et la rêverie d’Edgar Poe pourront donc nous servir de types pour caractériser un élément important de cette chimie poétique qui croit pouvoir étudier les images en fixant pour chacune leur poids de rêverie interne, leur matière intime. » Encore, « la mer est pour tous les hommes l’un des plus grands, des plus constants symboles maternels » au sujet de Mme Bonaparte « Le cycle de la mère-paysage » dans Bachelard, G. (1942) L’eau et les rêves, Paris : Librairie José Corti.

[2] Popova, A. (2002) Water, le pouvoir secret de l’eau, Jupiter Film, extrait en ligne sur le cycle domestique de l’eau à partir de 15’09 : https://www.youtube.com/watch?v=oslyqxU0gcM

glacier

Onze bains de guérison

Pourquoi onze bains ? Nous parlons d’eau alors forcément, le bain s’impose. Sans baignoire, la douche produit des effets vertueux néanmoins, la baignoire est une alliée de taille à la guérison. Ces onze moments détente constituent des bains symboliques aux effets apaisants. S’immerger dans l’eau est un acte récupérateur. C’est aussi un acte de guérison en considérant les vertus des cures thermales et de l’hydrothérapie. La médecine thermale bien souvent questionnée apporte de nombreux bienfaits.

 

Selon le Pr. Christian-François Roques, la cure agit sur les douleurs et il existerait plus de 150 études scientifiques démontrant l’efficacité thérapeutique des bains.[1] Dans cette formule magique de l’eau thermale, la composition de l’eau joue un rôle clé. Au niveau énergétique, l’efficacité thérapeutique du bain varie en fonction de la température, la texture, la couleur ou encore, les composants comme l’huile, les fleurs, le sable, les sels, etc.

 

La température du bain a montré son importance dans le processus de guérison. Le débat oppose les partisans de l’eau chaude au contraire de l’eau froide. Les saunas, les hammams, les bains chauds favorisent l’élimination des toxines, la relaxation du corps et réduction du stress, la lutte contre l’insomnie ou encore, à l’échelle thermale, la diminution des troubles allergiques, des dermites ou des maladies cardio-vasculaires. Au niveau énergétique, l’eau chaude développe l’élimination et le réconfort des mémoires du corps. Quant à l’eau froide, elle renforce la circulation sanguine, booste le système immunitaire ou la fertilité chez les hommes. A l’échelle vibratoire, elle glace les atomes ce qui facilite leur agrégation et par extension, leur évacuation.

 

Ajoutée à la température du bain, la texture de l’eau est essentielle. Chez les Romains, les ordonnances des médecins témoignent de l’importance de la composition de l’eau : alcaline, sulfureuse, salines...[2] L’eau du jacuzzi correspond à l’eau remuante ou vai piha’a. La douche est l’eau jaillissante ou vaihi. Les gouttelettes invisibles dans le sauna correspondent à l’eau gazeuse ou vai pihepihe. La variété lexicale pour qualifier l’eau en tahitien témoigne de la subtilité des vertus et des formes de l’eau.

 

Plus d’une centaine de mots tahitiens est composée du mot « vai » qui signifie « eau ». Cette polysémie forme les attributs de l’eau, elle ouvre à ses qualités thérapeutiques et symboliques. Les mots de l’eau révèlent la diversité de « la texture de l’eau. » Cette bigarrure mesure de son degré de vie. Est-elle remuante, jaillissante, apaisante, vivante, libératrice, nettoyante ? La texture du bain parait bien souvent secondaire quand elle est essentielle. Elle participe à l’information de notre corps tant au niveau chimique qu’au niveau des sensations ou du « toucher de l’eau. » Nous sentons bien la différence entre une baignade dans une eau de source, un lac, une piscine ou à la mer.

 

Le bain fonctionne à l’identique. Le bain médicinal est ainsi pratiqué avec des plantes, des huiles, des sels, du sable ou même des pierres. Très odorant, il offre des moments de bien-être mental et de relaxation symbolique à travers l’usage des couleurs. Les bains conseillés dans ce livre combinent les différentes vertus du bien-être énergétique, symbolique et mental. Ils associent températures, couleurs, ingrédients et messages pour assurer la libération des énergies usagées ou « toxines » en langage médical.

 

Pourquoi onze bains ? Le onze est une vibration sacrée qui signifie l’éveil ou l’illumination. Le chiffre onze est souvent associé au messager. Le plus grand marae de Tahiti, aujourd’hui méconnu, est le marae de Mahaiatea. Dans la Polynésie d’antan, les maraes étaient à la fois des temples sacrés pour invoquer les dieux et à la fois, un lieu de vie de la communauté. Aujourd’hui, la majorité de ces temples a été détruite par la colonisation religieuse, nombre d’églises et temples protestants ont été construits sur les anciens temples sacrés.

Revenons au marae de Mahaiatea[3]. Ce temple était le plus impressionnant de son époque. Il mesurait 17 mètres et était constitué de onze marches hautes de 1,20 mètres sauf la première marche atteignant 1,80 mètres. Ces onze marches ont résonné avec la préparation de cet ouvrage. Ces onze marches à gravir sont les étapes pour atteindre l’illumination au sommet de la pyramide, symbole fort de la guérison de soi. En numérologie, le chiffre onze est source d’inspiration, un canal d’information entre le haut et le bas qui permet la compréhension à la fois intuitive et mentale. Les onze marches du marae relient cette symbolique.

 

Le onze est enfin un chiffre jumeau. Deux « un » associés l’un à l’autre vibrent l’un avec l’autre. Il nous rappelle que nous sommes 1+1, un être et une âme, un corps visible et invisible ou un couple féminin et masculin. L’inscription 1-1 encourage à la découverte de soi pour former « un » « un. » Il désigne le saut quantique, la molécule d’eau qui fait la différence, la fermeture du cycle numérologique de 1 à 9 avec le « un » supplémentaire du chiffre 11. La sagesse du nombre nous enseigne la symbolique de la goutte…

 

« Nous réalisons que ce que nous accomplissons n'est qu'une goutte dans l'océan. Mais si cette goutte n'existait pas dans l'océan, elle manquerait. »[4]

 

[1] https://www.sciencesetavenir.fr/sante/rhumato/medecine-thermale-des-effets-therapeutiques-prouves_12830, https://www.lescuristes.fr/actualites/le-thermalisme-psychiatrique-letude-scientifique-stop-tag-demontre-lefficacite-de-la-cure-thermale/, travaux de l’AFRETH : http://www.afreth.org/Synthese-travaux-AFRETh.pdf

[2] Guérin-Beauvois, M. (2000) Les pratiques du thermalisme dans les villes de l’Italie romaine, Histoire urbaine, n°1, p. 123-144, accès en ligne : https://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2000-1-page-123.htm

[3] https://www.tahitiheritage.pf/marae-mahaiatea-papara/

[4] Mère Térésa.

2. le corps - tino

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Extrait du livre O Vai Oe qui présent les onze bains de guérison et le soin d'auto-guérison du système digestif.

Disponible en boutique.

Je suis.

Je suis une petite âme qui vit dans la lumière de l’eau.

La source est douce, je suis la paix et l’amour.

Je suis libre comme l’air, comme l’étoile du ciel, comme le rayon de l’univers.

Comme toutes les âmes qui m’entourent, je suis l’eau originelle.

Je suis la source des sources et j’interagis dans ce monde rempli de vies.

 

Comme toutes les âmes qui m’entourent, j’aime apprendre, j’aime comprendre, j’aime ressentir.

Comme toutes les âmes qui m’entourent, je suis faite d’eau.

Je suis une goutte d’eau.

Un jour, ma goutte d’eau descend depuis le paradis des étoiles, depuis les tréfonds des cieux et du manteau céleste, depuis la mémoire des vies.

Ma goutte d’eau décide de venir sur Terre vivre cette grande aventure qu’est la vie d’être humain.

Quand je descends, je ressemble à de la lumière d’amour.

Je suis le fruit de l’union qui aime.

Je suis aimé et je vibre l’amour du corps qui va m’accueillir.

 

Dans une rencontre éternelle, je deviens une molécule humaine très petite et je me divise peu à peu.

Je deviens un bébé.

Mon eau prend naissance avec la Fontanelle, la fontaine des premières eaux.

Je suis née à Tahiti au creux du Lac Vaihiria.

Je suis l’eau des étoiles, l’eau qui vit dans le firmament des eaux émeraudes, l’eau des mémoires de mes anciens.

Je virevolte de vie dans ce nouveau monde qui s’ouvre à moi.

 

Je ressens mon lien fort entre le temple de la source de mes amies les âmes du ciel, le corps de la matrice de la vie qui m’accueille et mon corps qui grandit.

Je suis Pūfenua, le noyau de terre relié aux racines d’une lignée d’étoiles et d’atomes.

Je suis Pūfenua, la source d’eau des origines.

Je coule, j’avance, je grandis d’une source d’eau pure à une rivière.

Je reçois les eaux de maman, de papa, de ma famille.

Je converge au fil des vasques, des ruisseaux, des rivières qui serpentent dans les vallées verdoyantes.

J’apprends les rochers, les arbres, les oiseaux.

J’observe le son, les sens et les murmures.

Je suis l’eau qui converge.

 

J’assimile l’arbre de ma famille.

Je suis l’eau qui régénère ma lignée de ma jeunesse fraîche qui apprend.

Je suis Papenoo, la rivière, le fleuve, la vallée qui serpente au milieu de mon île,

L’île de Tahiti.

Je suis mon fenua et je suis un enfant qui marche, parle et rit.

J’intègre des eaux, des informations, des mémoires.

Je libère la joie de mon eau.

Bientôt, me voilà au creux des virages, des courbes et des surprises. Je me projette dans l’air des filets qui jaillissent avec l’horizon.

Bientôt, me voilà cascatelle.

Depuis le toit du monde, à fleur avec la peau du ciel, je découvre les sensations de l’attraction.

Mon eau se déploie dans l’inconnu et je saute avec force. 

Je suis une dégringolade d’eau, un courant qui s’empresse dans le vide et l’inconnu.

Je me propulse et je suis cascade, l’expression d’une alchimie des eaux.

Je suis alchimie, l’union de toutes les eaux que j’ai connues

Au fil de petites et de grandes majestueuses d’eau, je suis Faaone.

Méditation du 
soin de l'eau

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Me voilà duale, double, triple, quadruple…

Je suis le bassin de la sagesse, le bain des fées, l’arbre des souhaits. Je suis l’eau, mon moi, mon être.

Sous la cascade fraîche, je ris à pleine gorge, je respire de vie, je souffle de gratitude.

Et je souffle encore.

Je parle. Je dis. Je réalise qui je suis.

Je suis Arahoho, le souffle qui crie avec amour.

J’exprime toute la gratitude que je ressens pour le monde.

Je suis ce geyser entre la mer et la terre, connectée à mes racines et à la grandeur des mémoires de l’océan.

Je continue mon flot rempli cette énergie de conscience. Je suis conscience.

Je suis une goutte d’eau infiniment petite, infiniment grande. Je commence à me reconnecter à mon univers d’étoiles, aux âmes de la source, à la lune si belle.

Je suis le cycle.

Je suis Mahina, je suis la pointe de sable qui s’unit à l’horizon.

Je découvre à nouveau les cieux de la nuit des mystères qui m’entourent.

Je décrypte les messages de mon eau et je m’ouvre à une nouvelle eau d’apprentissage.

J’apprends que l’eau dépend de la lune, que l’eau vit avec la terre, que l’eau est l’expression de l’univers.

Je m’aventure de le long de la côte magnifique et je me regorge des sensations d’être connecté au mana divin.

J’exprime, j’imprime les énergies de l’univers.

A Papeete, je découvre les jardins majestueux de la ville.

J’entends les sirènes des blessures, la tentation du vin, les vibrations du doute.

J’expérimente de la peur et je me sépare de cette eau qui semble si noire.

Je sais bien vite que la peur est un refus d’amour.

Et je suis une eau qui s’aime.

Je porte mon eau comme une corbeille, une calebasse précieuse où je garde toute la valeur de ma vie.

Je m’envole alors vers le lagon turquoise et m’unit aux esprits des défunts.

Je suis à Tataa, la crique où deux pierres m’enseignent à choisir.

Es-tu vie ? Es-tu mort ?

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Apprendre à décider, c’est apprendre à accepter ou à agir.

Je suis une eau qui accède au cycle éternel et infini des eaux.

Je suis une eau recyclée, une eau qui est capable de toujours se renouveler.

Je suis si fière.

Je nage de bonheur dans ces eaux transparentes de l’Ouest de Tahiti et je contemple son sable blanc épuré.

Au creux de la plage de Vaiava, je suis le lagon, l’eau d’ouverture, l’eau qui est la sérénité.

Je suis les émotions fondamentales de paix, gratitude, foi, compassion et joie.

Je suis tellement remplie d’eau des vies de mes voyages, mes apprentissages et mes expériences.

Tout scintille dans cette infinie de l’eau qui forme mon être entier. Je suis eau de lumière et j’avance le long des chemins des marae.

 

Je danse, je chante, je vole avec les esprits du feu, de l’air, de la terre.

Je suis à Mahaiatea, le temple ouvert sur la mer qui offre la rosée du matin. Avec elle, je suis les mémoires de l’eau.

Je sais que je peux changer ma vie, mes perceptions, mes eaux.

Je décide de transmuter ave le Ho’oponopono.

Je suis aussi le Huna, la pensée libre qui sait que la vie est vibration, amour et respect.

 

J’accède à nouveau à la profondeur de mon être.

Je suis ressource, je suis l’eau pure de Vaima, l’eau qui jaillit de Vaipahi.

Je libère les toxines, les schémas anciens, les blessures car je suis à nouveau, l’unité de mon être et de mon corps.

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Avec cette aventure, ces péripéties, je sais désormais que je suis Eau unique.

Je ressens l’unité entre mes eaux.

Je libère mon eau ultime, mon écume de vie, ma vague de nouveau.

Je suis la spirale turquoise de Teahupoo qui défie et s’unit aux mystères de la vie.

Je suis univers.

Je suis l’expression de l’univers.

Je suis l’eau source et ressource de mon être.

Je suis Eau.

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